Dominique Panol

Naissance : 1955 au Gosier (Guadeloupe)

Profession : auteur-compositeur-interprète, pianiste, bassiste, flûtiste

Genres musicaux : zouk, gwo ka, zouk rock

Surnom : Do Panol

Très jeune membre du groupe folklorique la Brisquante dirigé par Madame Adeline, il y rencontre les pointures de la musique antillaise comme Vélo ou Guy Conquette. La musique ne cessera de couler dans ses veines et c'est pour en faire son métier qu'il devient élève à la Schola Cantorum du cinquième arrondissement parisien.

​

Ses premiers pas ne lui suffisent pas, Dominique est ambitieux et part à l'assaut des États-Unis pour poursuivre des études de musicologie à New York. Mais la vie américaine n'est pas si simple, surtout lorsqu'on est à peine âgé de vingt ans : il doit multiplier les petits boulots pour survivre (cadreur, serveur, coursier, professeur de musique...) et perfectionner son apprentissage de la musique. Travaillant essentiellement le soir et la nuit, il obtient une bourse qui lui permet de préparer sa licence au Mannes College de Manhattan : il joue du piano, de la basse, et l'instrument qu'on retrouvera curieusement dans ses morceaux, la flûte traversière.

​

Travailleur acharné, il apprend tous les grands standards du jazz à l'école Joy of Sound de New York, se produit la nuit avec un petit groupe qu'il a formé, et rencontre des monstres de la musiques tels que Gil Evans, Billy Harper, Gato Barberry, Max Roach et Blood Hamer.

​

De retour en Guadeloupe après ses années d'études, il commence à y faire du live dans les boîtes antillaises jusqu'à ce qu'il rencontre Jacob Desvarieux qui réalise son premier album en 1981, Guadeloupeennes Queens (avec le titre "Ti kadance") et l'intègre au groupe Kassav. Dès lors, le style Panol se démarque de la musique caribéenne par un curieux métissage qui fonctionne très bien.

​

En 1987, s'inscrivant dans une provoc' assumée, il sort Bolotte, son quatrième album. Parallèlement, un certain Luc Léandry fait appel à lui pour interpréter quelques titres sur son premier album nommé Fanm bo kannal.

​

En 1990, et après un séjour de quatre années à sillonner les boîtes de nuit jazz américaines, Panol participe à la naissance du groupe Volt-Face avec Georges Décimus, Jeff Joseph, Kathryn Thélamon et Dominique Coco. Durant cinq années, il va laisser son empreinte musicale au sein de ce groupe zouk-rock avec des tubes comme « Ma puce » ou « KC sa ».

​

En 1995, il réalise son cinquième album solo nommé N'limited, un album rassemblant divers genres caribéens dont le succès sera au rendez-vous.

Deux ans plus tard, il fonde son groupe live, N'limited.

En 2000, il revient avec le groupe Volt-Face pour un retour remarqué, et la sortie d'un album solo intitulé Karibbean Groove.

En 2004, Panol collabore avec Fred Deshayes du groupe Soft sur son album Karibbean Attitud qui marque un nouveau souffle dans sa carrière en mélangeant ragga, dancehall, zouk, ka... De cet opus sortiront deux tubes inoubliables : « Timoun san fouté » et « Hugo ».

​

En 2005, la SACEM lui décerne le Prix Spécial Carrière.

​

En 2007, il participe au retour de Volt-Face sur le stade de Baie-Mahault en Guadeloupe avec un concert géant devant 10 000 personnes.

​

L'année suivante, il sort l'album Son sé love et le titre visionnaire « Linité » annonçant le mouvement du LKP en... 2009.