Joyeux de Cocotier

Nom : Joyeux

Prénom : Eric

Naissance : 7 mars 1947 à Terre-de-Haut, les Saintes (Guadeloupe)

Profession : auteur-compositeur-interprète, producteur, artiste-peintre

Genres musicaux : zouk, reggae, blues

Surnoms : Joyeux, Cocotier, la Bête

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Sites Internet: 

Facebook/Joyeux de Cocotier

www.lapayotte.com

Saintois d'origine, le jeune Éric tourne vite en rond sur sa petite île de Terre-de-Haut, alors peuplée d'à peine 1500 âmes. Ses parents n'étant pas mariés, on l'y considère comme un « bâtard », et on le baptise un samedi, le jour de baptême des « bâtards ». Il fuit ce petit paradis terrestre à 18 ans et rejoint son oncle installé à Marseille. Caché dans les soutes du bateau qui le mène vers la cité phocéenne, il se met très vite à travailler en tant que docker avant d'intégrer une société maritime qui lui permettra de voyager aux quatre coins de la planète pendant cinq années.

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Diplômé d'un BEP de peintre-décorateur en bâtiment qu'il valide durant son service militaire effectué dans la marine à Toulon, il travaille chez différents patrons, puis pour lui-même.

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Mais le monde de la nuit l'envoûte. Il fréquente les lieux les plus branchés de Marseille et de Paris, jusqu'au jour où il rencontre celle qui deviendra sa muse, Elisabeth Meissirel, dite Vanille. Tous deux enflamment les pistes des discothèques avec des danses déjantées. Un producteur les découvre et leur fait faire le tour du monde, présentant leurs spectacles en France et en Europe, mais aussi aux Antilles, et surtout à Ibiza, l'île de tous les excès, dans les boîtes de nuit les plus réputées comme le Pacha ou l'Oxydium.

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C'est en 1981 qu'il compose son premier tube, « Mademoiselle Babette », en hommage à sa bien-aimée. Il signe d'abord son œuvre du simple pseudonyme de Joyeux. Très rapidement, il rencontre Roland Louis qui lui permet de signer en 1982 chez Polydor, une des plus grosses majors de l'époque. Le titre, une biguine très vive et rythmée, rencontre un réel succès aux Antilles et dans le sud de la France où les radios s'approprient la chanson et la diffusent en boucle.

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Prenant son rôle très au sérieux, Joyeux se met en tête de devenir un artiste à part entière. Il travaille sans relâche et suit des cours de musique.

Avec son petit groupe, les Raché-pwèl, il joue dans les discothèques et les bals populaires, et finit par emprunter le pseudonyme de Joyeux de Cocotier.

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En 1984, il monte avec Elisabeth Meissirel un restaurant-cabaret dans le premier arrondissement de Marseille, rue Chateauredon, appelé la Payotte, un espace exotique d'ambiance tropicale sur la scène duquel se produit le couple Joyeux de Cocotier - Elisabeth Meissirel, et d'autres artistes comme Elie Kakou qui y fait ses premiers pas.

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L'année 1987 est pour Joyeux de Cocotier une année de révélation : il signe un 45 tours chez Carrere qui rencontre un certain succès en métropole et lui ouvre les portes du show-business français et des plateaux de télévision.

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C'est en 1992 que le producteur de cinéma André Génovès (notamment producteur du film Mesrine) produit pour Pomme Music la chanson « La banane », qui est repris ensuite par France Banane pour la réalisation d'un clip publicitaire.

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Dès lors, ses allers-retours entre la France et les Antilles sont de plus en plus réguliers. Rosemarie Debs, la femme d'Henri Debs, le plus grand producteur de musique antillaise, entend parler de lui, écoute ses morceaux et croit en lui. Elle le présente à son mari qui tombe sous le charme d'un titre en particulier : « Ma cousine ». Joyeux de Cocotier sort en 1995 un maxi CD de cette chanson coquine chez Debs Music, qui rencontre un énorme succès aux Antilles. Mais la chanson choque les plus puritains qui n'apprécient pas les textes osés, et parfois acides, de l'homme aux multiples facettes.

Les maisons de disque lui tournent définitivement le dos.

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Depuis, Joyeux de Cocotier fait dans l'autoproduction et l'autodistribution.

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Installé à Marseille depuis plusieurs années, il continue de faire vivre son restaurant-cabaret où il anime régulièrement les soirées, mais ne cesse de se produire dans les restaurants, les boîtes ou les festival de la Guadeloupe.